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Apprentissage : les industriels veulent être au cœur de la réforme

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4 janv. 2018

L’Union des industries textiles et plusieurs autres organismes professionnels appellent à faire de la réforme de l’apprentissage une priorité. Dans un communiqué commun, six fédérations industrielles françaises demandent à être placées au cœur du pilotage du système en cours d’élaboration, faisant de cet impératif une condition du succès de la réforme à venir.


Yves Dubief, président de l'UIT - UIT


« Cessons d’agiter de fausses peurs sur le changement de système » indique le document signé par l’UIT, mais également par la Copacel (l'Union française des industries des cartons, papiers et celluloses), l’UIC (Union des industries chimiques), l’Unifa (Union nationale des industries de l’ameublement français), la Fédération de la plasturgie et des composites et la Fipec (Fédération des industries des peintures, encres, couleurs, colles et adhésifs).

Lancé le 10 novembre par la ministre du Travail Muriel Pénicaud, le chantier gouvernemental de l’apprentissage vise à capitaliser sur un taux d’insertion jusqu’à 20 % plus élevé pour les apprentis que pour les cursus « classiques ». Hors, seuls 7 % des jeunes Français sont en apprentissage, contre 15 % chez nos voisins allemands. Des réunions thématiques sur le sujet se tiendront jusqu’à la fin janvier, avant remise d’un rapport début février.

« Flécher la collecte de la taxe d’apprentissage vers les branches nous semble indispensable, indiquent les six fédérations dans leur communiqué commun. Il nous incombe de mettre en place un système qui permettra à tous les métiers et les secteurs, quelle que soit leur taille (et notamment les artisans), de continuer à être moteur dans l’apprentissage des jeunes. Nous y travaillons. Car cette réforme doit se traduire par des moyens mieux utilisés au bénéfice de tous ».

La vidéo "L'apprentissage en France : faits et chiffres", réalisé par le ministère du Travail


L’industrie textile française se composait fin 2016 de 548 entreprises de plus de 20 salariés, générant 58 240 emplois et une chiffre d’affaires de 13,2 milliards d’euros. L’apprentissage est un sujet d’inquiétude immanquablement évoqué à chaque réunion et conférence professionnelle de la filière, les chefs d’entreprise peinant à trouver des candidats souhaitant rejoindre le secteur.

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