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18 juin 2018
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Hartford surfe avec succès sur le beachwear et l’e-commerce

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18 juin 2018

Présent au Pitti Uomo depuis des années, Hartford a vu son stand s’agrandir de saison en saison. Il trône désormais bien en vue, près du pavillon central, avec sa maisonnette de style californien en bois blanc et sa large terrasse-auvent bordée de cactus, qui ne désemplissent pas. L’une accueille l’habillement avec son ample gamme de chemises, l’autre les maillots de bain avec une offre qui s’est étoffée dernièrement avec des t-shirts, des chemisettes à manches courtes et autres serviettes.

Les deux stands d'Hartford au Pitti Uomo - FashionNetwork.com (ph DM)


« Nous sommes très forts sur le maillot de bain, ce qui nous a permis de capter les clients autour d’autres catégories de produits dans cet univers. Nous sommes considérés comme des multi-spécialistes. Avec 100 à 150 références, déclinables en de multiples couleurs, modèles et matières, nos collections sont très complètes, que ce soit sur le maillot de bain ou la chemise », explique à FashionNetwork.com le directeur des ventes, Yann Chareton, fils du fondateur et DG, Yves Chareton, actif depuis cinq ans dans l’entreprise familiale.

La collection beachwear est notamment distribuée dans des corners au Bon Marché, aux Galeries Lafayette et au Printemps. Au total, Hartford revendique un millier de revendeurs. La marque est principalement commercialisée à l’international, où elle réalise 80 % de ses ventes, notamment aux Etats-Unis, son premier débouché à l’étranger, suivis par l’Europe. Les chemises sont vendues entre 110 et 150 euros, les maillots de bain autour de 100 euros.

En France, le label compte 10 magasins monomarques (six à Paris, deux à Bordeaux, un à Lyon, un à Saint-Barthélémy) ainsi que la boutique estivale d’Hossegor, dans les Landes. L'idée est prospecter de nouveaux marchés. La marque est actuellement en discussion avec un agent pour se développer en Scandinavie, où elle n’est pas encore distribuée.

Yann Chareton - FashionNetwork.com ph DM


Dans le stand, les chemises Hartford en lin ou coton hyper léger font tourner la tête avec leur kyrielle d’imprimés fantaisie. « Notre force, c’est d’offrir un choix de spécialiste avec une profondeur dans la couleur et les styles, là où les autres tournent à trois teintes au plus ! Nous collaborons avec des artistes et avons nos propres dessins qui sont imprimés sur des tissus italiens à Côme, les chemises sont ensuite fabriquées au Maroc dans un atelier avec qui nous travaillons depuis 20 ans », souligne Yann Chareton.

A côté de cette pièce phare, Hartford a développé un total look avec pantalons, écharpes, vestes, polos, t-shirts, shorts, manteaux, etc. pour fournir ses boutiques, mais aussi « car les acheteurs sont de plus en plus demandeurs ». « Ça leur facilite le travail pour le merchandising et ils peuvent mettre les photos du total look sur les réseaux sociaux. »

La collection de maillots de bain Hartford pour l'été 2019 - FashionNetwork.com ph DM


En parallèle de l’expansion du beachwear, l’entreprise, dont 55 % des ventes sont réalisées avec le menswear, et le reste avec la femme puis l’enfant, a su maintenir sa croissance grâce au digital et à sa boutique virtuelle lancée en 2010, gardant le cap avec un chiffre d’affaires de 25 millions d’euros.

« L'e-commerce est devenu un important relais de croissance, qui a compensé le ralentissement des ventes en gros. Toujours dans le filon du digital, le 20 juin, nous participons avec 13 autres marques à l’opération "Vive la France" sur le site Mr Porter avec une capsule de huit pièces », conclut-il.

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