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21 juin 2009
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Les pertes d'Abercrombie & Fitch entraînent l’arrêt de Ruehl

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21 juin 2009

Alors qu’il enregistrait 62,1 millions de dollars de bénéfices au premier trimestre 2008, le groupe Abercrombie & Fitch essuie 26,8 millions de pertes au début 2009, poussant ses dirigeants à cesser l’activité de Ruehl.


Ruehl printemps-été 2009

Il faut dire qu’à l’heure où les analystes tablaient pour le premier trimestre sur 0,13 dollar de pertes par action, le bilan final avait établi une chute de 0,31 dollar, bien loin des 0,69 dollar de profits du début 2008. Le chiffre d’affaires du groupe s’établissant sur trois mois à 612,1 millions de dollars. Un retrait de 24 % qui atteint même les 30 % à périmètre comparable. La marque Abercrombie voit de son côté ses ventes diminuer de 26 % à 264,7 millions. Hollister et Ruehl notent quant à eux des chutes respectives de 32 % et 34 %.

Un état de fait qui pousse aujourd’hui les dirigeants du groupe à arrêter les activités de Ruehl d’ici à la fin de l’année. La marque, dotée de vingt-neuf magasins et d’un site de vente en ligne, connaîtrait des pertes de 58 millions de dollars sur l’exercice 2008, dont 22 millions de dollars de charges. La cession d’activité devrait occasionner, selon le groupe, un coût de 65 millions de dollars avant impôts.

« Cela a été une décision difficile de fermer Ruehl, une marque [...] qui aurait pu être un succès dans d’autres circonstances, a déclaré Mike Jeffries, Pdg d’Abercrombie & Fitch. Toutefois, étant donné l’environnement économique actuel, nous croyons qu'il est dans l’intérêt de l’entreprise de concentrer ses efforts et ses ressources sur les opportunités de croissance offertes par nos autres marques, notamment internationales. Même si je suis déçu par le résultat final, je suis reconnaissant de l'effort et de l'engagement des équipes de Ruehl dans le développement de cette marque et de son positionnement sur le marché ».

Jeffries ne cache cependant pas sa méfiance quant à l’amélioration attendue du contexte économique. « L'importance des prix dicte plus que jamais les consommateurs en terme de shopping. Nous pensons qu'il s'agit d'un phénomène temporaire, mais nous abordons la situation actuelle avec prudence jusqu'à ce que nous constations une nette amélioration. Cette année sera une année de transition pour nous, alors même que nous continuons à concentrer nos efforts sur l’installation de bases solides pour notre succès à long terme et notre prospérité, via la protection de nos marques, la préservation de notre trésorerie et la poursuite de nos opportunités de croissance ».

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