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20 juil. 2017
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Louis Vuitton x Supreme : la mystérieuse fermeture des pop-up stores

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20 juil. 2017

L’une des collaborations les plus attendues de l’année semble avoir été victime de son succès. Aux Etats-Unis et en France, il ne reste plus aucune trace des pop-up Louis Vuitton x Supreme, qui devaient vendre les produits de la collaboration jusqu’au 27 juillet.
 

Pop-up Louis Vuitton x Supreme à Londres


Plus de deux semaines après leur ouverture, les boutiques éphémères consacrées à la collaboration entre Louis Vuitton et Supreme ont fermé leurs portes en France et aux Etats-Unis, bien avant la date prévue. Aucune raison n’a été donnée par la maison française et les pièces ne sont aujourd’hui plus disponibles.

Située au 10 rue Boucher, dans le Ier arrondissement à Paris, la boutique est totalement vide et personne ne pourrait imaginer que la folie y régnait quelques jours plus tôt. Les vendeurs des boutiques alentours en témoignent.

Chez Pull & Bear, situé juste en face, une vendeuse explique : « C’était la folie, des personnes faisaient la queue pendant des heures et quelques-unes attendaient ensuite juste devant notre vitrine pour revendre les produits qu’ils venaient d’acheter, nous pouvions voir l’échange de billets. Cet événement a donné une très mauvaise image à la marque ».

Des propos confirmés par un vendeur de chez Bershka. Interrogé sur les possibles raisons de la fermeture, il ajoute : « Je pense qu’ils ont tout vendu, beaucoup de monde faisait la queue dès 5h du matin pour être dans les premiers à l’ouverture à 9h ».

Au total, le pop-up semble avoir été ouvert trois jours sur les trente prévus, selon quelques commerçants aux alentours et une personne du service client d’une boutique de la maison française à Paris. Cette dernière assure qu’il n’y a plus aucun moyen de se procurer des pièces de la collaboration. Pourtant, selon GQ, certains clients VIP auraient réussi à se procurer des produits Louis Vuitton x Supreme.

Le Financial Times indique que les pièces étaient proposées sur des sites tiers à des montants allant de 1,5 à 5 fois le prix officiel. L'un des t-shirts sérigraphiés iconiques de la collaboration s'échangeait ainsi à 1 600 dollars, soit trois fois le prix pratiqué par Louis Vuitton.

Aucune raison officielle n'est encore connue aujourd'hui. La maison du groupe LVMH a-t-elle été dépassée par l'événement, comme le craignait la commission communautaire de Manhattan, qui a rejeté la demande de Louis Vuitton d'installer un pop-up à New York, au point de stopper net toutes les ventes ? La marque n'a-t-elle pas apprécié le développement du marché noir juste sous yeux ou a-t-elle vraiment vendu toutes les pièces ?

Contacté par Hypebeast, le service client de Louis Vuitton a répondu que, « malheureusement, la collection ne sera plus vendue, ni dans les boutiques ni en ligne ». La griffe de luxe n’a pas répondu à nos sollicitations pour le moment.

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