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Marks & Spencer a connu un premier trimestre décevant

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11 juil. 2017

Londres, 11 juil 2017 (AFP) - Marks & Spencer a annoncé mardi que son chiffre d'affaires avait augmenté de 2.7 % au premier trimestre de son exercice comptable 2017-18, mais ses ventes de vêtements se sont avérées une nouvelle fois décevantes.

Marks & Spencer


Lors des 13 semaines d'activité terminées au 1er juillet, le chiffre d'affaires de l'enseigne de distribution a atteint 2,531 milliards de livres sterling (2,866 milliards d'euros). La progression a été peu ou prou similaire sur le seul marché britannique qui représente 90 % des ventes.

Dans un contexte d'inflation accélérée qui gonfle les prix au Royaume-Uni, l'activité du vêtement continue d'entraver les résultats du groupe, avec des ventes en repli de 0,5 % d'une année sur l'autre et de 1,2 % à périmètre constant.

Les ventes alimentaires progressent pour leur part de 4,5 %, mais restent stable à périmètre constant, c'est à dire à nombre de magasins constants - alors que Marks & Spencer a ouvert 68 magasins spécialisés dans ce domaine lors de l'exercice précédent.

« Je me réjouis de continuer à maintenir des prix élevés dans l'habillement et les produits domestiques, tout en réduisant les discounts et rabais au court de ce trimestre », a expliqué dans un communiqué Steve Rowe, le directeur général.

« Concernant l'alimentaire, nous avons obtenu une forte croissance grâce à l'ouverture des nouveaux Simply Food, et nous mettons la priorité sur un meilleur agencement des rayons et des promotions plus fortes », a-t-il ajouté.

Les ventes de vêtements à plein tarif ont toutefois augmenté de 7 %. En ligne avec sa stratégie de non recours aux promotions, le groupe a indiqué avoir commencé les soldes d'été mardi, soit une semaine plus tard qu'en 2016, avec un stock pour la saison particulièrement bas.

Le chiffre d'affaires est plus satisfaisant pour les ventes en ligne avec une hausse de 5,8 %, tandis qu'à l'international les ventes ont augmenté de 3,8 % grâce à la faiblesse de la livre qui a dopé ces revenus étrangers lorsque le groupe en a converti le montant en monnaie britannique.

Ces chiffres globalement décevants ont affecté la cotation de la marque emblématique mardi matin. « L'action est ramenée à sa valeur d'avril (et toujours bien en-dessous des 400 pence par action promis par Philip Green en 2004) », a constaté le cabinet d'analyse AJ Bell.

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