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29 juil. 2015
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Un tribunal chinois rejette une plainte de Michael Jordan

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AFP
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29 juil. 2015

Le nom de Jordan est assez courant pour pouvoir être utilisé librement, a décidé un tribunal pékinois, rejetant une plainte de l'ancien basketteur star de la NBA Michael Jordan contre une marque chinoise de vêtements sportifs qu'il accusait d'utiliser abusivement son nom et son image.

Michael Jordan - AFP


L'ancien joueur vedette des Chicago Bulls est connu en Chine sous le nom de « Qiaodan », transcription phonétique en mandarin de son nom de famille.

Et c'est précisément ce nom, en deux caractères, qu'a adopté le groupe de vêtements et chaussures de sport Qiaodan Sports Company Limited.

Les produits qu'elle commercialise arborent la silhouette d'un basketteur en plein élan sur le point de marquer un panier, d'une ressemblance troublante avec le logo utilisé par l'américain Nike pour promouvoir ses chaussures Air Jordan.

Michael Jordan avait engagé en 2012 des poursuites contre Qiaodan, qu'il accusait de tromper délibérément les consommateurs chinois en donnant l'impression d'avoir des liens avec le sextuple champion NBA.

Après avoir vu sa requête rejetée par un premier tribunal chinois, le basketteur américain, retiré de la vie sportive depuis 2003, s'était adressé à la Cour d'appel de Pékin.

Mais cette dernière - selon le portail d'informations Sohu - vient de le débouter, autorisant la marque chinoise à garder son nom.

« Dans cette affaire de propriété intellectuelle, (le nom anglais) Jordan n'est pas l'unique chose à laquelle peut se référer le mot chinois Qiaodan », a jugé le tribunal, selon la transcription rapportée par Sohu.

« Par ailleurs, Jordan est un nom d'usage très courant parmi les Américains », poursuit le verdict. Quant au logo, il est « très difficile » pour les consommateurs chinois de reconnaître Michael Jordan dans cette petite silhouette de basketteur sans visage, a tranché le tribunal.

Dans ces conditions, il n'y a pas de preuve tangible et suffisante que la marque Qiaodan fasse référence à la star américaine des parquets, a-t-il conclu.

Qiaodan, basé dans la province orientale du Fujian, n'était pas joignable dans l'immédiat pour commenter ces informations.

Les contrefaçons et imitations restent extrêmement courantes en Chine, et les partenaires commerciaux de Pékin déplorent régulièrement le laxisme supposé de la justice chinoise dans les conflits de propriété intellectuelle - même si l'établissement récent de tribunaux spécialisés dans le pays a été salué par les entreprises occidentales.

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