Le rachat de l'entreprise de la Loire donne naissance au numéro un français du secteur, qui vise un chiffre d'affaires de 70 millions d'euros en 2006, soit près du double d'Adolphe Lafont, numéro deux en France.

Collection Le Cèdre Image de Cepovett

A cinquante-six ans, Michel Julien vient de vendre Aimée Julien, l'entreprise familiale spécialisée dans le vêtement professionnel créée par sa mère en 1958, en l'adossant à un concurrent, le groupe Cepovett, de Gleizé (Rhône).

L'acquéreur reprend les 37 % détenus par 3i, les 10 % possédés par le directeur du marketing, Philippe Martin, et en janvier prochain la part majoritaire du PDG.

Avant cette opération, la PME d'Andrézieux-Bouthéon (Loire), qui annonce sur son dernier exercice (clos fin août) un chiffre d'affaires de 25 millions d'euros, s'est fortement développée, y compris par croissance externe.

Aimée Julien, qui emploie une cinquantaine de personnes à son siège, notamment dans la création, plus quelques dizaines d'autres dans différents points de l'Hexagone, a délocalisé depuis des années sa production en Tunisie et au Maroc, où il emploie 650 personnes.

L'entreprise a aussi ouvert en 2000 un bureau à Shanghai (Chine) et amorcé une diversification dans la commercialisation de bagagerie professionnelle avec sa société Tecpak.