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Année difficile pour les ventes de prêt-à-porter féminin en France

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31 mars 2011

PARIS, 31 mars 2011 (AFP) - L'année 2011 devrait être difficile pour la distribution de prêt-à-porter féminin en France, en raison d'un pouvoir d'achat des ménages "en berne" et d'une hausse des coûts de fabrication dans le secteur, avec notamment une flambée du coton, selon une étude de Xerfi parue jeudi 31 mars.

La demande de prêt-à-porter féminin devrait se contracter de 2% cette année en volume et de près de 1% en valeur à 11,4 milliards d'euros, avant de se stabiliser en 2012, prévoit Xerfi.

Le marché de l'habillement dans son ensemble devrait stagner l'année prochaine à un peu plus de 29 milliards d'euros, indique l'étude.

Face à la flambée des coûts des matières premières et à la hausse du coût du travail dans les pays à bas salaires comme la Chine et le Bangladesh, "les opérateurs redéfinissent leurs stratégies d'approvisionnement" et "adaptent leur politique tarifaire".

De même, "ils revisitent leur offre et/ou étoffent leur réseau de distribution", par croissance interne (ouverture de nouveaux points de vente) ou opérations de fusion-acquisition (rachat par Beaumanoir de Morgan et La City, création de SMCP, né du rapprochement de Sandro, Maje et Claudie Pierlot).

La part des dix principaux groupes dans l'habillement féminin "frôle les 50% des ventes de prêt-à-porter", selon Xerfi, qui cite notamment les enseignes de l'association familiale Mulliez (Pimkie, Kiabi, Decathlon, Auchan..), le groupe Vivarte (Caroll, La Halle, Kookai, Naf Naf) ainsi que Camaïeu.

Internet, qui représente plus de 8% des ventes de prêt-à-porter féminin, est aussi un canal d'expansion. Les deux-tiers des 50 principales enseignes de mode féminine disposent d'un site marchand.

Mais de plus en plus d'enseignes étrangères pénètrent le marché français par internet, à l'instar du britannique Topshop, qui livre dans l'Hexagone. Et sur internet, les enseignes se confrontent à la concurrence d'autres modes de consommation comme les ventes privées, la location, le troc, ou les achats groupés, souligne l'étude.

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