Un chausson stylisé, confortable et léger pour l’été: tel était le concept de La Rob, le modèle initial de Bagua inspiré de l’univers des arts martiaux, lors de son lancement en 2009. La jeune marque française, portée par Philippe Hardey, Jean-Baptiste Dewavrin et le graphiste Jay One, a trouvé du répondant auprès d’une clientèle parisienne avide de nouveaux styles.

Le modèle hiver 2011-2012 de Bagua, La Galia - Photos Bagua

"Mais la percée a été moins nette en régions, précise Philippe Hardey. Nous avons ensuite développé un modèle de sneakers à lacets, toujours très légère, la Krutno qui nous a permis d’entrer chez un plus grand nombre de points de vente".

Avec ses modèles légers, la marque s’est révélée l’été, mais compte aussi s’imposer en hiver. Bagua a lancé un nouveau modèle spécialement à cet effet. Avec la Galia, la marque s’ouvre à la basket haute type Chukka et délaisse la toile pour le cuir et le suede.

"Nous avons quatre pieds hiver et nous avons adapté le modèle pour la collection été. Cet été nous tablons sur une centaine de points de vente dont une trentaine à Paris, précise le fondateur. Ce sont en général des boutiques assez mode et avec notre modèle autour de 80 euros nous figurons en général en entrée de prix. Avec la conjoncture actuelle, je pense que cela peut-être un positionnement intéressant".

La marque, déjà distribuée dans 15 points de vente en Allemagne mais aussi en Corée du Sud, aux Etats-Unis ou en Suède, travaille également actuellement au lancement d’une ligne femme pour le printemps 2013. D’ici là elle table sur un doublement de sa production réalisée en Indonésie. Celle-ci pourrait ainsi atteindre les 30 000 pièces en 2012.

Avant de défricher d’autres horizons ? Les créatifs partagent en effet leurs locaux avec Arrow, une jeune agence de design, et ne s’interdisent pas de se lancer des défis dans cet univers.