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Dim : syndicats et direction conviennent des grandes lignes du plan social

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15 déc. 2006

DIJON, 15 déc 2006 (AFP) - Les représentants syndicaux et la direction de Dim sont convenus vendredi au siège en région parisienne des grandes lignes du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) qui doit être lancé en janvier et impliquer quelque 325 licenciements, a-t-on appris de source syndicale.


Des salariés de l'usine Dim de Bourbon-Lancy manifestent le 16 mai 2001 à Autun pour protester contre la menace de fermeture de l'usine - Photo : Cyril Villemain/AFP

Toutefois seule la CFE-CGC a signé l'accord dès vendredi 15 décembre, a précisé Frédéric Besacier, son élu. Les autres organisations syndicales se sont laissé quelques jours de réflexion avant de parapher le document fixant les modalités des pré-retraites, les indemnités de licenciement et les aides au reclassement.

"On n'est pas ravis mais la direction ne veut pas aller plus loin", a déclaré Fioravanti Rizza (CGT).

Depuis plusieurs mois, syndicats et direction négociaient les termes de cet accord qui détermine la répartition des finances allouées au PSE.

Durant une semaine et jusqu'à mercredi, des salariés mécontents des pourparlers ont bloqué le centre logistique de la marque de collants et lingerie à Autun (Saône-et-Loire), par où passent tous les produits à destination de l'Europe, puis deux sites de production proches. Ce blocage a coûté cher à l'entreprise selon son PDG, ont rapporté les syndicats.

D'après le calendrier établi vendredi, les procédures légales du PSE doivent intervenir en janvier, puis les premières lettres de licenciement arriveront aux personnes concernées.

Le groupe paritaire syndicats-direction continuera de se réunir jusque fin mars pour examiner la "gestion prévisionnelle des emplois et des compétences", qui s'adresse aux salariés restant dans l'entreprise.

Le groupe DBApparel, qui possède les marques Dim et Playtex, avait été vendu en novembre 2005 par Sara Lee au fonds d'investissement américain Sun Capital Partners. Le 15 mai dernier, la direction du groupe avait annoncé la suppression de 450 postes sur 2 500 en France, dont 400 concernaient Dim selon les syndicats.

Quelque 325 salariés devraient être finalement licenciés du fait des départs volontaires intervenus depuis, des salariés en CDD qui ne seront pas renouvelés et de quelques créations de postes dans les secteurs de la recherche et de l'innovation.

La direction n'était pas joignable vendredi soir.

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