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Paul Kaplan
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6 févr. 2019
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Dyne présente sa mode technologique et durable

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Paul Kaplan
Publié le
6 févr. 2019

La Semaine de la mode de New York se poursuit : la présentation de la marque de vêtements fonctionnels Dyne a eu lieu le 5 février, au rez-de-chaussée de l'Institut technologique de la mode (FIT, pour Fashion Institute of Technology). À la place des mannequins « vivants » et d'un podium, Dyne a opté pour 12 mannequins de vitrine et une installation spectaculaire fabriquée à partir de composants électroniques vintage. 


La présentation automne-hiver 2019 de Dyne à New-York - Dyne/Instagram


À première vue, la montagne de fils, de claviers, de téléviseurs et d'écrans d'ordinateurs pouvait ressembler à de la camelote usagée. Mais, dans le regard de Chris Bevans, directeur créatif de Dyne, chaque pièce est une pièce utile ; il suffit de lui trouver un usage innovant et contemporain. 

Fils d'un ingénieur chez Eastman Kodak, Chris Bevans a commencé son parcours dans le monde de la mode entouré du genre de machines qui ornent aujourd'hui l'installation Dyne au FIT.

Au deuxième jour de la Semaine de la mode new-yorkaise, la collection automne-hiver 2019 de Dyne offrait une véritable leçon en matière d'approvisionnement. « Je n'utilise que des tissus disponibles sur le marché », explique Chris Bevans à FashionNetwork.com. « Il y a tellement de choses qui sont déjà sorties dans le monde qu'il suffit de savoir où aller et de passer suffisamment de temps sur sa stratégie d'approvisionnement ». Actuellement, Dyne s'approvisionne dans le monde entier auprès d'usines à Taipei, en Suisse et ailleurs, « là où les fabricants ont des tissus en stock dont ils veulent se débarrasser », poursuit-il.

Cet automne, cette recherche a abouti sur une collection sportswear futuriste : des puces magnétiques de la taille d'une pièce de monnaie ont été incorporées dans chaque pièce. Cette technologie vestimentaire, déjà présente dans d'autres collections du label, fournit aux utilisateurs des informations instantanées sur le vêtement - ses propriétés, l'endroit où il a été fabriqué, la saison, des photos de la collection et un lien pour faire ses emplettes sur la page Shopify de Dyne -, le tout envoyé sur le smartphone de l'utilisateur. 

La collection : des gilets longs, des vestes matelassées, des pulls à capuche ultra-confortables, des combinaisons élégantes et des pantalons raccourcis, dans une palette de couleurs élargie, du fluo au vert clair, en passant par le bleu acier, des gris, des bruns... Chaque mannequin arborait une sorte de masque respiratoire, fabriqué par Chris Bevans lui-même la veille au soir, à l'aide d'un pistolet à colle et de composants technologiques vintage.

Des écrans diffusaient d'autres nouvelles pièces de la collection Dyne, présentées sur des mannequins en rotation. Un projecteur montrait un film de mode, tourné en Oregon et mettant en scène les vêtements sportifs du label, au milieu des vastes forêts et des ruisseaux sauvages.

Ce qui donnait sa cohérence à cette présentation, c'était le thème sous-jacent de la technologie, de son évolution et de son mariage avec le monde de la nature et de ceux qui l'habitent.

« Les vêtements devraient être faits pour durer », explique Chris Bevans. « La fast-fashion nous tue à petit feu. Le style doit être correspondre à l'environnement, on doit donner l'impression d'être vêtu de positivité et de lumière. Notre but : inspirer confiance et faire en sorte que les gens se sentent bien dans leur peau. »

À l'heure actuelle, la mode technologique et durable de Dyne est disponible par le biais de son site d'e-commerce, ainsi que chez des revendeurs comme Bloomingdales, Barneys, Lane Crawford et Takashimaya. L'installation Dyne, située au rez-de-chaussée du FIT, à l'intersection de la 27e rue et de la 7e avenue, restera ouverte au public jusqu'au 7 février. 

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