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20 juil. 2020
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E-commerce : Scalefast lève 22 millions de dollars

Publié le
20 juil. 2020

Fondée en 2014 par trois Français pour aider les marques à s'affranchir des marketplaces comme Amazon, la société californienne Scalefast annonce une levée de fonds de 22 millions de dollars (19 millions d'euros). A l'occasion de la crise du Covid-19, la structure a en effet pu illustrer sa capacité à mettre en place en une quinzaine de jours seulement des solutions de vente directe aux consommateurs, sans passer par des intermédiaires.


Scalefast


La levée de fonds a été menée auprès de Xplorer Capital, l'un des investisseurs d'Alibaba, ainsi que Stereo Capital et FJ Labs. Sans oublier les investisseurs existants que sont Benhamou Global Ventures, Crédit Mutuel Equity et Adara Ventures. L'entreprise, qui avait déjà levé 8 millions de dollars en mars 2018, serait par ailleurs en discussions avec Facebook pour prendre part à sa solution "Shops", dédiée à la vente directe via le réseau social.

La société compte parmi ses clients de grands noms comme L'Oréal, Maison Margiela ou Cacharel, mais également des géants du jeu vidéo comme Sega, Capcom, Bandaï ou Hasbro.

Scalefast se positionne sur le constat que la majorité des marques "sous-performent" quand il s'agit de dispositifs de vente directe aux consommateurs. L'infrastructure nécessaire est en effet couteuse, et nombre de marques s'en sont donc remises aux marketplaces. L'entreprise californienne se fait donc fort de proposer une solution Saas (softare as a service) facilement intégrable aux systèmes en place, et donc de s'affranchir des intermédiaires, y compris dans les stratégies d'internationalisation.

"Notre vision a toujours été que les marques doivent offrir une parfaite expérience e-commerce directe au consommateur, et non via des intermédiaires", explique Nicolas Stehlé, PDG de Scalefast. "Comme les marques ont dû s'adapter rapidement à une nouvelle réalité au cours des derniers mois, la nécessité d'une transformation numérique rapide qui permette aux détaillants et aux marques de disposer d'une flexibilité d'échelle indispensable n'a jamais été aussi critique".

Le Direct-to-consummer, ou DTC, a connu avec le coronavirus une mise en avant sans précédent. Mais il s'inscrivait déjà avant cela dans une évolution comportementale des consommateurs. Une étude GlobalWebIndex menée au premier trimestre montrait que 34% des clients internationaux souhaitent voir leurs marques améliorer leurs dispositifs en ligne. Pas moins de 48 % des cyberacheteurs passent par le site de la marque avant d'en acheter un produit, même si c'est par un vendeur tiers.

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