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Fast Retailing France: départ de Marianne Romestain de la direction générale

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25 mai 2011

Par un communiqué "officiel", le groupe japonais Fast Retailing a annoncé ce mercredi midi le départ de Marianne Romestain de la direction générale de Fast Retailing France et de la présidence de Comptoir des Cotonniers. La rumeur courait déjà depuis quelques jours d’un départ à la direction de la marque de prêt-à-porter d'origine française.

Marianne Romestain, Fast Retailing
Marianne Romestain avait reçu un Elan de Mode des mains de Christine Lagarde, ministre de l'Economie - Photo: Prêt à Porter Paris


Selon le groupe japonais, il s’agit d’une séparation d'un commun accord. Il salue d’ailleurs le travail de l’ex-présidente de Comptoir des Cotonniers depuis son entrée dans le groupe en 2005. Elle en fut en effet directrice générale adjointe Ventes et Marketing puis présidente et, parallèlement, depuis plusieurs saisons directrice générale de Fast retailing France. Fast Retailing souligne la nomination prochaine d’un président pour Comptoir des Cotonniers et Princesse tam.tam. Il confirme aussi la volonté du groupe japonais "de définir Paris en tant que siège européen du groupe pour soutenir son expansion".

Ce départ intervient aussi à un moment où les enseignes d’origine française du groupe donne des signes de fatigue. Lors de la publication de ses résultats semestriels (de septembre 2010 à février 2011 ndlr.), le groupe Fast Retailing faisait état de légère baisse des ventes tant pour Comptoir des Cotonniers que pour Princesse tam.tam. Qui plus est, sur son exercice 2009/2010 (clos à fin août 2010), selon les chiffres déposés, l’enseigne de lingerie totalisait un chiffre d’affaires de 54,7 millions d’euros pour une perte nette de 1,2 million contre 55,4 millions d’euros de chiffre d’affaires et un résultat positif de 1,4 million sur 2008/2009.

Quant à Comptoir des Cotonniers, le chiffre d’affaires sur 2009/2010 était de 109,9 millions avec une perte nette de 6,5 millions, contre un chiffre d’affaires de 106,9 millions et une perte nette de 4,9 millions sur 2008/2009. Cette enseigne doit notamment faire face au développement des Sandro et autres Maje qui, via les boutiques, utilisent la même stratégie de maillage du territoire.

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