Faubourg 54 : une nouvelle marque mixte fonctionnant sur un modèle de capsules

Auteur :

Anne-Sophie Savenier

Publié le
17 sept. 2015

Faubourg 54, c’est avant tout une histoire d’amitié entre ses quatre fondateurs : Virginia Mangia, Marta Gronda, Andréa Spagnolo et Romain Le Quer.

La première capsule, baptisée « Jamais sans mon rouge à lèvres », est ainsi née d’une taquinerie pour aboutir finalement plusieurs mois plus tard à une vraie marque fonctionnant sur un système de capsules renouvelées tous les trois mois.

« Comme tout est parti de "Jamais sans mon rouge à lèvres", ce sera notre collection permanente, mais nous allons continuer à proposer des capsules tous les trois à quatre mois car notre idée est de proposer quelque chose de différent à chaque fois tout en permettant à nos acheteurs de bénéficier de pièces relativement exclusives », expliquent les fondateurs de la marque.

La griffe, qui participait au Who’s Next, a dévoilé pour l’occasion sa toute dernière collection, baptisée « Made in Italy ».

Au rendez-vous, des pièces (chemises, capes, robe et sweat dentelle) toutes confectionnées en Italie dans un tissu italien.

« Avec cette collection, nous avons franchi un cap car nous voulions sortir de l’univers sweats et t-shirts à message, expliquent les jeunes entrepreneurs. Nous ambitionnons d’être une marque plus globale. Alors, quand nous avons eu l’opportunité de réaliser cette capsule dans un style très différent de ce que nous avions fait jusqu’ici, en mettant à l’honneur le savoir-faire italien, nous n’avons pas hésité. »

Depuis le lancement de la première collection, toutes les pièces sont en effet fabriquées en France ou en Italie même si la marque veille au prix afin de rester compétitive.

Cette dernière propose donc des pièces vendues en moyenne entre 25 euros et 49 euros (pour les t-shirts et les sweats). Quant à la collection « Made in Italy », elle sera vendue à peine plus cher.

« Les matières que nous avons utilisées sont plus chères, comme la dentelle, alors le prix grimpe un peu, mais pour nous, il est important de rester très compétitifs. Nous voulons concilier l’exclusivité du luxe et l’accessibilité de la fast fashion », déclarent Mata, Andréa, Virginia et Romain.

La marque, actuellement vendue sur Etsy et dans une dizaine de points de vente en France et en Belgique, souhaite aujourd’hui accélérer sa distribution, dans l'Hexagone comme à l’international. C’est d’ailleurs ce qui les a amenés à participer au Who’s Next.

« Jusqu’ici, nous nous sommes concentrés sur un développement via les réseaux sociaux et notre communauté "Jamais sans mon rouge à lèvres". Mais on voudrait développer notre réseau afin que la marque grandisse, sans pour autant faire de concessions sur le modèle de capsule qui est notre signature. Nous avons eu pas mal de contacts lors du salon, surtout à l’international, nous espérons qu’ils aboutiront à quelque chose. »