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Intertextile et Milano Unica signent pour trois ans

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23 oct. 2012

Une signature officielle dans une salle de réception somptueuse d’un hôtel situé aux abords du parc des expositions de Shanghai. C’est en effet ce mardi que Messe Frankfurt, organisateur d’Intertextile Beijing et Shanghai, Milano Unica et le sous-conseil de l’industrie textile du CCPIT chinois, ont déclaré leur flamme pour les trois années à venir.

La signature de l'accord à Shanghai. Photo Bruno Joly

Le salon italien installera donc un pavillon dans les salons chinois jusqu’en octobre 2015. Mais, Silvio Albini, président de Milano Unica, est persuadé qu’il ne s’agit que d’une première étape. La Chine est déjà le deuxième marché à l’export pour l’industrie italienne du textile. "Le premier est l’Allemagne", sourit-il en regardant les équipes de Messe Frankfurt. Quant à l’accord et son contenu, Detlef Braun, membre du directoire du spécialiste allemand des salons, a rappelé qu’il n’avait pas pour habitude de dévoiler le contenu des accords mais qu’il s’agissait d’une véritable coopération.

Arrivé en mars en Chine via Intertextile Beijing, Milano Unica a fait, avec beaucoup de retard ceci dit sur les Français, le choix inverse de Première Vision, en intégrant une manifestation géante couvrant tous les segments. Cette fois à Shanghai, 124 exposants italiens sont présents, soit 30% de plus qu’en mars. "Le premier magasin Zegna en Chine date d’il y a 21 ans. Pour la division tissus, nous avons des relations anciennes qui ne sont pas compliquées. Les Chinois progressent vite en style, en qualité et en goût", commente Franco Ferraris, directeur général de Lanificio Ermenegildo Zegna. Car, contrairement à d’autres salons européens, Milano Unica est avant tout italien et correspond donc bien à un pavillon transalpin.

Surtout, à arpenter les allées du Salon Europe, segment créé en même temps que l’arrivée de Milano Unica, les exposants estiment que le lobbying des Italiens a permis aussi à leur requête de monter en gamme l’environnement et l’agencement. "Il y a des difficultés à entrer en Chine d’autant que les Italiens ont fait du bon travail et corrompu en quelque sorte les Chinois à leurs goût et design. Ils ont habitué les fabricants chinois à la maille italienne", explique-t-on chez Dormeuil.

Un journaliste habitué de la manifestation résume son sentiment. "Il y a encore cinq ans, le salon permettait avant tout aux étrangers de découvrir l’offre asiatique. Aujourd’hui, il répond aux besoins des marques chinoises de plus en plus nombreuses".

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