Kiabi pousse ses pions en Russie

Kiabi poursuit son développement en Russie. Quelques mois après avoir ouvert son premier point de vente à Novossibirsk, la chaîne française de magasins de prêt-à-porter détenue à 95 % par son fondateur Patrick Mulliez - frère de Gérard, fondateur d'Auchan - a élargi son parc russe de deux nouveaux points de vente. Le 15 novembre dernier a été ouvert un magasin à Saint-Pétersbourg, deuxième ville du pays, tandis qu'un second point de vente s'est ouvert à Novossibirsk.

Deuxième vendeur de vêtements en France, la chaîne de prêt-à-porter s'est fixé pour ojectif de réaliser 30 % de son chiffre d'affaires global - 1,5 milliard d'euros - à l'international en 2011 dans dix pays.

Pour l'heure présente en Espagne, en Chine, en Russie et normalement bientôt en Roumanie, l'enseigne veut cibler l'Europe centrale et orientale, et le bassin méditerranéen.

Selon une récente note de synthèse sectorielle réalisée par la mission économique d'Ubifrance à Moscou, le marché russe de l'habillement est l'un des plus dynamiques de l'économie du pays. Evalué à environ 40 milliards de dollars pour 2007, il devrait atteindre 50 à 60 milliards de dollars d'ici aux toutes prochaines années alors que les dépenses moyennes en articles textiles ou chaussants progressent de 20 %.

Les enseignes étrangères, comme Zara, Promod, Etam Lingerie, Mango, et autres, ont pris la mesure des potentialités du marché en se développant principalement en franchise. De même Kiabi s'est adossé à un partenaire, Rossmart, sur la base d'une master franchise, et veut devenir dans le pays "un des acteurs majeurs du marché de l'habillement'.

Pour 2008, toutes zones géographiques confondues, Kiabi prévoit "une hausse de son chiffre d'affaires de l'ordre de 20 %, notamment grâce à l'extension de ses réseaux de magasins en France et à l'international".