Par
AFP-Relaxnews
Publié le
15 nov. 2021
Temps de lecture
2 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

L'horlogerie se met à son tour à l'impression 3D

Par
AFP-Relaxnews
Publié le
15 nov. 2021

(ETX Daily Up) - Et si les vêtements du futur étaient intégralement imprimés en 3D ? Les acteurs de la mode semblent s'intéresser de près à ce procédé, passé en quelques années seulement de science-fiction à réalité. Et l'univers de l'horlogerie n'y est pas non plus insensible puisqu'une jeune marque, Kairod, propose aujourd'hui une première collection de montres imprimées en 3D. Une révolution.



Allier savoir-faire et modernité, tradition et innovation. C'est le défi qu'a choisi de relever Quentin Loiget, fondateur de la marque Kairod, avec une première collection de montres partiellement conçues grâce à la fabrication additive - que l'on connait mieux sous le nom d'impression 3D. L'objectif étant d'exploiter le pouvoir des dernières technologies pour sublimer l'artisanat, tout en réduisant - au passage - le gaspillage.

"La fabrication additive (ou impression 3D) s'oppose à la fabrication soustractive où l'on enlève de la matière pour atteindre la forme désirée. Les pièces en 3D sont construites par addition de couches successives de matière sous contrôle d'un ordinateur", explique la marque dans un communiqué.

Initialement lancée dans le cadre d'une campagne de financement participatif, cette première collection se distingue par son minimalisme. Une volonté du fondateur pour que le produit final soit accessible au plus grand nombre (à partir de 160 euros). Dans un premier temps en tout cas, car l'objectif demeure d'expérimenter toutes les possibilités, même les plus extravagantes, que peut offrir l'impression 3D.

Le premier modèle de Kairod, qui se décline en trois coloris, est pourvu d'un boîtier conçu à partir d'un polyamide biologique lui-même composé de graines de ricin, et réalisé via une imprimante HP multi-jet fusion, tandis que le cadran a été élaboré dans la même matière grâce à un autre procédé associé à l'impression 3D, le frittage laser, tous deux confiés à Erpro Group.

L'ensemble est agrémenté de bracelets interchangeables, en tissu Seaqual en PET collecté dans les océans et en fibre de bois. La collection met également en lumière le travail d'artisans français, que ce soit pour les aiguilles (La Pratique à Morteau), le verre (Verlux à Morteau) ou encore les bracelets (Sibra à Besançon).

Si l'impression 3D demeure encore rare dans les secteurs de l'horlogerie et de la mode, nombreux sont les acteurs à s'y intéresser pour dessiner les contours d'un avenir plus engagé, notamment en matière d'écologie. C'est ce qu'a récemment fait Heron Preston en présentant les premières sneakers imprimées en 3D et recyclables à l'infini, accessibles au grand public. Une expérimentation qui permet à une poignée de chanceux de porter ces baskets du futur pendant un temps, puis de les rapporter pour les transformer en de nouvelles paires, plus actuelles.

Pour découvrir les pièces : Etsy.com.


 

Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 AFP-Relaxnews.