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28 oct. 2021
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L'organisation de Paris 2024 vise les deux milliards d'euros de vente de produits dérivés

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28 oct. 2021

Des tee-shirts, des casquettes, mais aussi de la papeterie, du linge de maison et bien sûr des peluches: l'offre de produits dérivés siglés Paris 2024 devrait se composer de quelque 10.000 références. C'est ce qu'a annoncé ce 28 octobre Edouard Bardon, directeur en charge des licences au sein du comité d'organisation, à 1.000 jours de l'ouverture des Jeux Olympiques dans la capitale française.


La capsule Decathlon pour Paris 2024 dévoilée à 1.000 jours de l'ouverture des JO - Decathlon



Déjà plusieurs licenciés sont connus, comme Decathlon qui a signé une capsule cette semaine et qui va proposer des produits aux couleurs de l'évènement jusqu'au jour J, mais aussi Julbo et Vuarnet qui dévoileront des produits licenciés l'année prochaine.

Surtout, ces licences sont une manne importante dans le plan de financement de Paris 2024 qui compte notamment sur l'engouement des Français. "Nous avons fait réaliser un sondage dans lequel 60% des Français se disent intéressés par les Jeux Olympiques. Et 20% de la population a l'intention d'acheter au moins un produit officiel. Cela signifie qu'il y a à peu près 10 millions de personnes, prêts à dépenser 50 euros de budget en moyenne. Cela représente déjà 500 millions de dépenses consommateur. Nous voulons multiplier ce volume par quatre". Ce qui signifie que l'organisation table donc sur deux milliards de ventes avec les produits dérivés. 

Des produits qui auront pour ces olympiades la spécificité d'être plus locaux et responsables. Ainsi, les critères de sélection des licenciés, au-delà de la capacité à faire produire et distribuer les produits, portent sur des critères de production proches, en France ou en Europe, mais aussi plus responsables. A cet égard, Le Coq Sportif avec son usine de Rumilly dans l'Aube, fait figure d'exemple. Paris 2024 entend faire en sorte qu'au moins un tiers des produits textiles soient réalisés à partir de matières plus responsables.

Le produit phare sera la mascotte. "Nous avons bien sûr regardé ce qui s'est passé à Tokyo. Les mascottes représentaient 20% des ventes totales de produits. Nous tablons donc sur 20% des deux milliards d'euros réalisés avec la vente de mascottes", a souligné le responsable de la licence qui souligne que les projets de licences sont encore réalisables sur les prochaines années pour des groupes établis mais aussi des PME. "Initialement nous tablions sur une soixantaine de licences, mais avec les différentes opportunités qui apparaissent nous devrions être plus proche des 80 licenciés".

Ceux-ci, producteurs ou distributeurs, reversent une part de leur bénéfice, entre 10% et 5% au comité d'organisation afin d'avoir le droit d'exploiter la marque Paris 2024 et ses différents dérivés.

Ainsi, même si Le Coq Sportif et Decathlon sont déjà présents dans le sport, Edouard Bardon n'exclut pas de trouver de nouveaux partenaires sur des catégories de produits plus mode et sur différentes catégories d'accessoires.

Des produits qui seront disponibles notamment en ligne sur la plateforme du comité international olympique, gérée par la société américaine Fanatics, mais aussi dans différents réseaux de distribution."L’ambition de Paris 2024 est d'être présent sur tous les réseaux de distribution, que l'évènement profite à tous les acteurs économiques mais aussi à tous les publics. Nous voulons que chaque Français puisse trouver des produits Paris 2024 près de chez lui". Ainsi, l'objectif est de distribuer ces produits dans quelque 30.000 points de vente sur le territoire.

Parmi ceux-ci, pendant les Jeux Olympiques une centaine de boutiques proposeront les collections sur les lieux de compétitions. Le comité d'organisation fait appel à manifestation d'intérêt auprès d'opérateurs et concessionnaires qui souhaiteraient opérer ces sites. Par ailleurs quelque trente magasins ouvriront d'ici l''évènement dans le centre de Paris, mais aussi dans les gares et aéroports pour mettre en avant les offres de Paris 2024. La première boutique devrait ouvrir, sous forme de pop-up dès 2022 dans le coeur de Paris.
 

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