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11 juil. 2016
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Laura Perrard (Salon du luxe) : "Il n’y a pas qu’une seule vision du luxe"

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11 juil. 2016

Pour sa seconde édition, le Salon du luxe aura attiré plus de 1 100 visiteurs. Bilan et commentaires avec sa fondatrice, Laura Perrard.

FashionMag : Quel est votre bilan sur l’affluence de cette seconde édition du salon ?

Laura Perrard : Le bilan est positif avec plus de 1 100 décideurs du luxe au rendez-vous pendant ces deux jours à la Maison de la Chimie. Une affluence légèrement en dessous de notre objectif de 1 200 visiteurs, mais qui fait bien mieux que la première édition qui avait alors réuni 850 personnes. Le fait de coller aux dates de la Haute Couture nous a probablement aidés aussi.



FM : Quels étaient les profils de ces visiteurs ?

LP : Nous visions les décideurs du luxe et outre les intervenants à l’image de responsables de chez Chopard, Bentley, Jean Patou etc., nombreux étaient présents dans la salle, ainsi que les sphères gravitant autour d’eux – agences de communication, prestataires, avocats, fournisseurs… -, soit tout l’écosystème du luxe. Beaucoup de participants présents en 2015 sont revenus, créant ainsi une vraie communauté autour de ce salon.

FM : Certains acteurs, à l’image de Bonne Gueule ou d’Havaianas, étaient aussi invités comme intervenants. Pourquoi avoir choisi des acteurs n’appartenant pas à l’univers du luxe tel qu’on l’imagine ?

LP : Nous ne voulions pas de liste de maisons de luxe enchaînant les prestations sur scène, mais nous souhaitions réunir avant tout des visionnaires qui peuvent inspirer les marques de luxe. Le discours d’Eno Polo, le fondateur d’Havaianas, sur les attentes des consommateurs brésiliens, sur ses problématiques de retail à l’échelle mondiale, intéresse forcément tous les acteurs du luxe. Même principe pour Bonne Gueule, son fondateur, Geoffrey Bruyère, ayant une vraie vision du management, des marques inspirantes.

FM : Comment définiriez-vous le luxe ?

LP : Il n’y a pas qu’une seule vision du luxe, mais les marques de luxe présentes sur le salon devaient répondre aux trois critères de l’excellence, de l’exception et de l’émotion. Tout gravite autour de ces notions avec bien entendu l’élégance, le savoir-faire, l’artisanat.

FM : Une des questions posées dans ce salon s’intéressait « aux marques de luxe existent-elles toujours ? », avez-vous la réponse ?

LP : Ce fut l’un des temps forts du salon avec plusieurs visions et débats sur la question, avec l’idée générale d’une reconstruction de la notion de marque de luxe autour des « vraies valeurs » et la nécessité de travailler sur la transparence ou le storytelling, des points fondamentaux. En parallèle était mis en évidence également le nouveau pouvoir donné au consommateur, qui désormais souhaite connaître les conditions, l’origine des produits, une mutation qui oblige les marques qui souhaitent se positionner sur le luxe à s’adapter et à se remettre en cause.

FM : Une troisième édition aura-t-elle lieu ?

LP : Oui !

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