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9 sept. 2015
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Les ambitions d’Interparfums pour Rochas

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9 sept. 2015

Eau de Rochas, Rochas Man et Eau de Rochas Homme, ces trois lignes olfactives représentent aujourd’hui 70 % de l’activité de Rochas. Trois lignes sur lesquelles Interparfums, propriétaire de la marque depuis mars dernier, va continuer de miser, avec en tête l’Eau de Rochas.


Eau de Rochas Homme, l'un des piliers olfactifs de Rochas


Lancée en 1970, la fragrance représente à elle seule 45 % de l’activité de Rochas. Les équipes d’Interparfums ont donc planché ces derniers mois sur une reformulation et une nouvelle campagne. Une communication plus moderne, qui sera lancée en France au plus tôt en décembre.

Le spécialiste de la conception et de la distribution de parfums retravaille également les lignes Femme, Madame et Tocade, et prépare pour 2017 le lancement d’une première nouveauté dans cinquante pays.

Présent depuis 60 ans dans la parfumerie, le groupe Interparfums mise en effet sur un développement international de Rochas. A ce jour toutefois, l’activité de la marque est centrée sur deux pays : la France, 20 % des ventes, et l’Espagne. A elle seule, l’Espagne représente 40 % des ventes parfums de Rochas. Dans le pays, Eau de Rochas est même la première ligne de parfums féminins devant Coco Mademoiselle et J’adore de Dior. Un marché important pour Interparfums qui, pour développer Rochas en Espagne, a créé une coentreprise, Parfums Rochas Spain, avec Farlabo, son partenaire ibérique.

En 2020, les parfums Rochas devraient générer 50 millions d’euros de chiffres d’affaires, contre 41 millions d’euros (46 millions de dollars) en 2014 sous le pavillon de son ancien propriétaire, Procter & Gamble. En attendant, sur l’exercice 2015 d’Interparfums, Rochas devrait générer entre 7 à 8 millions, avec quatre mois d’activité.

Outre le pendant olfactif, Rochas, c’est aussi la mode. Une mode développée sous licences, qui se conjugue en prêt-à-porter et accessoires (montres, lunettes), et qui rapporte 1,8 million d’euros de royalties par an (soit 20 à 30 millions d’euros de chiffre d’affaires). « Nous allons commencer à travailler sur la mode d’ici 18 mois », explique Philippe Benacin.

Le PDG d’Interparfums estime cependant qu’il faudra encore cinq ans de travail pour remettre tout à plat et plus de 10 ans pour que la mode signée Rochas soit reconnue mondialement.

Interparfums se laisse donc le temps, notamment, de choisir le renouvellement ou non des licences venant à échéance.

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