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5 mars 2008
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Maesa signe trois lignes exclusives pour le Canadien Hudson Bay

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5 mars 2008

Maesa creative beauty group, anciennement Parfum d’Image, vient de signer un contrat d’un million de dollars avec le groupe canadien Hudson Bay Company. Le fabricant français de parfums et de cosmétiques va produire trois gammes complètes de produits de soin pour la chaîne de magasins Zellers.


Produits Beauty Harvest, Exotic Rituals et Easy Care for men de Maesa

Ces trois gammes s’adresseront à des publics très distincts. Comme son nom l’indique, Exotic Rituals proposera trois frangrances exotiques ainsi que leurs déclinaisons cosmétiques. Beauty Harvest se composera elle aussi de trois parfums et de différentes lotions et crèmes, mais se tournera davantage vers les actifs naturels. Quant à la ligne Easy Care for men, elle proposera aux hommes un ensemble de soins pour le corps, le visage et les cheveux.

« Ce contrat (…) confirme la percée de Maesa sur le continent nord-américain et illustre sa capacité créatrice et l'ampleur de sa gamme de produits », se réjouit la société hexagonale. Après avoir fait ses premiers pas outre-Atlantique en novembre 2006, l’entreprise réalise à présent près de la moitié de son activité en Amérique du Nord où elle officie pour une impressionnante liste d’enseignes, parmi lesquelles TJ Maxx, Marshalls, Old Navy, Williams Sonoma, Pottery Barn, et maintenant Hudson Bay Company.

Pour Maesa, ce nouveau contrat marque la réussite d’une politique « sur son marché de la beauté en marque propre, qui évolue de la simple marque de distributeur vers du véritable "branded label" avec la fourniture clé en mains de marques exclusives pour les distributeurs ».

Le 13 mai prochain, l’entreprise annoncera son chiffre d’affaires du premier semestre, suivi le 10 juin par l’ensemble de ses résultats. Avec d’ores et déjà 41,5 millions d’euros de chiffre d’affaires, Maesa table sur une croissance organique de 45 à 50 millions d’euros, ainsi qu’une rentabilité en hausse avec 8 à 9 millions de résultats d’exploitation.

Par Matthieu Guinebault

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