Sarah Ahssen
13 mars 2018
Maison Baluchon développe en douceur son univers
Sarah Ahssen
13 mars 2018
Entre balades bucoliques et esprit naturaliste à la Deyrolle, Maison Baluchon développe en douceur son univers singulier depuis 2012. Née avec la pochette, la griffe française propose depuis quatre saisons une ligne de sacs à laquelle s’ajoutent des foulards, des coussins, de la papeterie et même du papier peint. En septembre prochain, Maison Baluchon se piquera de mode en collaborant avec la griffe de prêt-à-porter féminin Balzac Paris.
Fondatrice de Maison Baluchon aux côtés Toma Bletner, Nathalie Vidal – ancienne consultante en expérience utilisateur – pense sa marque comme un tout ; un univers conçu pour générer de l’émotion. « Les marques doivent se repenser et ne plus vendre seulement des produits », souligne-t-elle lors du salon Première Classe qui s’est déroulé aux Tuileries à Paris du 1er au 4 mars derniers. Une volonté qui, dans le retail, se traduit par une distribution ultra-sélective d’une trentaine de points de vente comme Smallable ou L’Exception. « Nos produits sont des produits de niche, ils n’ont pas vocation a être vendus à grande échelle », insiste Nathalie Vidal.
Pour produire ses pièces, Maison Baluchon a choisi – par amour - le département de la Haute-Marne, dont les paysages de campagne inspirent les imprimés concoctés par l'illustratrice Léa Le Pivert et plus précisément la ville de Chaumont. « C’est un bassin d’emploi en difficulté, nous faisons travailler des petits ateliers avec différents savoir-faire ». Un choix qui permet à la griffe de proposer également du sur-mesure.
Les imprimés exclusifs de la marque (une quarantaine environ) ont également séduit l'hôtellerie-restauration, puisque Nathalie Vidal orchestre désormais la décoration de cafés ou encore de chambres d'hôtels.
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