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Clémentine Martin
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6 mai 2022
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Moncler valide un très bon trimestre grâce à ses ventes aux États-Unis

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Clémentine Martin
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6 mai 2022

Au premier trimestre, les ventes du groupe italien Moncler ont bondi de 60% grâce aux bonnes performances de la Chine et au boom des chiffres aux États-Unis et en ligne, compensant les pertes dues aux nouvelles restrictions liées au Covid-19 et dépassant une fois de plus les prévisions des économistes.


Photo: Moncler - Moncler


Le fabricant de doudounes de luxe a aussi tenu jeudi sa première journée de présentation aux investisseurs depuis le début de la pandémie de coronavirus et l’acquisition de la marque de streetwear Stone Island en 2020.

Pour les trois mois conclus fin mars, les ventes totales ont atteint 589,9 millions d’euros, soit 60% de plus qu’à la même période un an auparavant. Les spécialistes, eux, avaient misé sur 564 millions d’euros, ce qui était également le chiffre avancé par l’entreprise.

Comme la plupart de ses concurrents, Moncler a constaté un boom de ses ventes en Europe et aux États-Unis depuis la levée de la majorité des restrictions liées au Covid-19. En Chine, en revanche, les maisons de luxe sont à la peine depuis le confinement strict décrété au mois de mars à Shanghai, place forte du luxe, et dans d’autres villes de ce marché-clé.

La griffe a d’ailleurs reconnu mercredi qu’environ 30% de son parc de boutiques en Chine était actuellement fermé en raison des restrictions, contre 10% en mars. Dommage, car les ventes dans le pays étaient en croissance à deux chiffres durant les trois premiers mois de l’année.

Moncler tirait un peu plus d’un tiers de ses ventes au détail de Chine l’année dernière, mais la marque est moins exposée que d’autres, car la période cruciale pour elle va de janvier à fin février, au premier trimestre. Les analystes considèrent que le deuxième trimestre est moins important pour les revenus annuels du groupe, en raison de la saisonnalité de son activité.

Les ventes de sa marque principale, Moncler, ont gagné 29% à taux de change constants pour atteindre 473,4 millions d’euros à la clôture du premier trimestre. Les spécialistes s’attendaient à 459 millions d’euros en moyenne.

Stone Island, dont les résultats s’ajoutent aux comptes du groupe depuis avril, a réalisé des ventes de 116,5 millions d’euros. Les prévisions des analystes étaient de 105 millions d’euros.

Mais la guerre en Ukraine et l’inflation galopante semblent préoccuper les investisseurs. “Je reste optimiste pour l’avenir“, soutient le président et PDG du groupe Remo Ruffini, tentant de les rassurer.

D’après les analystes d’UBS, le groupe pourrait être l’un des grands bénéficiaires de la reprise du tourisme en Europe. Les six mois allant de mars à août ne génèrent qu’un tiers de ses ventes annuelles, ce qui devrait permettre de limiter le risque entraîné par les confinements prolongés en Chine.

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