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Net-A-Porter fait entrer 80 griffes dans son catalogue automne-hiver 2018

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28 mai 2018

Avec près de 350 marques vendues chaque saison, le distributeur en ligne d'origine britannique Net-A-Porter, aujourd'hui présent dans plus de 170 pays, séduit les consommatrices pour sa sélection pointue. En charge de l’établir, Lisa Aiken, directrice mode pour le site Internet depuis janvier 2016. Pour l’automne-hiver 2018, c’est elle qui, depuis le siège londonien de la société, aux côtés de son équipe d'acheteurs, a choisi de faire entrer 80 nouvelles marques sur la plateforme de vente spécialisée dans le luxe.
 

La dernière couverture du magazine de Net-A-Porter - Net-a-Porter


« Le facteur le plus important lorsque nous introduisons une nouvelle marque est la foi que nous avons dans la vision du designer, pas seulement l’appréciation de la collection actuelle, mais aussi son esthétique et son positionnement dans le futur. Notre but est de construire un partenariat sur le long terme avec les griffes que nous choisissons », explique à FashionNetwork.com Lisa Aiken. Et de préciser que le nombre de marques venues épaissir le catalogue du site n’influe pas sur la quantité de griffes sommées de sortir des pages de Net-A-Porter.
 
Parmi celles qui rejoignent la sélection de Lisa Aiken et de ses équipes pour l’automne-hiver 2018, on retrouve les créateurs anglais Richard Quinn et Molly Goddard, la griffe américaine Halpern, le jeune label Common Leisure ou encore les tout jeunes souliers Martinez, lancés en 2017.

« Nous ne demandons pas aux marques d’exister depuis un certain nombre d’années pour les faire entrer sur Net-A-Porter. En fait, nous avons plusieurs fois choisi de mettre en avant des griffes dès leur première saison. Mais elles doivent démontrer au préalable que, d’un point de vue financier et logistique, elles sont capables de produire et de livrer », assure la directrice mode de Net-A-Porter. Et parfois, à l’inverse, ce sont des maisons bien installées qui intègrent le catalogue, à l’image de Paco Rabanne, qui arrive pour l’automne-hiver 2018.
 
Pour exister tout au long de la saison, Net-A-Porter a mis en place un système de capsules composées de pièces exclusives avec les griffes affectionnées par le site. A l’instar des Danois de Ganni, qui ont lancé leur denim en avril dernier sur la plateforme fondée en 2000 par Natalie Massenet.

« Travailler avec des marques de manière exclusive nous permet de fournir quelque chose de spécial au consommateur, tout en travaillant avec les griffes elles-mêmes pour construire leur notoriété. Ça nous permet aussi de créer de la nouveauté à des moments plus calmes de la saison, entre les collections principales. Par exemple, cet été, nous lancerons 27 collections capsule parce que nous avons constaté un pic des ventes à cette période de l’année, avec une croissance de 30 % sur les deux dernières années », précise Lisa Aiken.
 
Pour faire passer son propos créatif, Net-A-Porter a décidé d’aller à la rencontre des journalistes mode du monde entier. Si auparavant Lisa Aiken et son équipe présentaient les tendances de la saison à Londres, New York et Hong Kong, où le site a ses différents sièges internationaux, depuis cette année, Paris, Munich et Pékin ont aussi droit à leur brief saisonnier. « La décision d’étendre (cette présentation des tendances) à ces trois villes est représentative de notre base clientèle, du potentiel commercial et du support que nous recevons de la presse dans ces régions », explique la directrice mode.

Détenu par le suisse Richemont, qui vient tout juste de monter à son capital et possède désormais 94,99 % de ses parts, le groupe Yoox Net-A-Porter a annoncé un chiffre d'affaires pour le premier trimestre de l'exercice en cours en hausse de 0,5 %, à 518 millions d'euros, malgré des performances décroissantes enregistrées par Yoox et The Outnet.

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