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Olivier Strelli, un pionnier de la mode belge à son tour en difficulté

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8 juin 2012

BRUXELLES, 8 juin 2012 (AFP) La marque belge de prêt-à-porter Olivier Strelli, qui avait notamment habillé l'équipe de France de football, est au bord du dépôt de bilan, quelques mois après les faillites des Belges Walter Van Beirendonck et Christophe Coppens, rapporte vendredi la presse belge.

Fondée en 1975 par Nissim Israël, qui prend le nom d'Olivier Strelli et le donne à sa marque, la société avait donné ses premières marques de noblesse à la mode belge, avant l'émergence des "Six d'Anvers", un groupe de créateurs d'avant-garde qui comprend aussi Dries van Noten et Ann Demeulemeester.

Ses modèles ont connu leur heure de gloire dans les années 1990 lorsqu'ils sont portés par les Rolling Stones, les hôtesses de la compagnie aérienne belge Sabena ou encore l'actrice américaine Demi Moore.

Mais depuis la crise économique, son chiffre d'affaires s'est effondré, chutant de 13,7 millions d'euros en 2008 là à 9,6 millions en 2010, selon le quotidien économique L'Echo.



Olivier Israël, le fils du fondateur qui a repris les rênes de la société Nissim SA, exploitant de la marque, a demandé au début de l'année au tribunal de commerce de placer l'entreprise sous le régime de la réorganisation judiciaire, afin de trouver un repreneur d'ici au 24 juillet.

Mais la seule offre de reprise, portant sur seulement quatre des 22 magasins et huit des 50 employés, a été jugée insuffisante.

La société risque donc la faillite et la fin de l'activité prêt-à-porter, indique L'Echo.

La marque Strelli ne devrait toutefois pas disparaître puisque ses célèbres écharpes, ses montres ou ses chaussures, exploitées sous licence, ne sont pas concernées.

La fin probable de la maison Strelli confirme les difficultés des créateurs belges dans un pays où la plupart des ateliers de confection ont disparu.

Walter Van Beirendonck, dont les défilés excentriques ont fait sensation à Paris, a déposé son bilan en février, imité en mai par Christophe Coppens, qui avait pourtant compté parmi ses clientes les chanteuses Rihanna ou Lady Gaga.

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