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13 déc. 2017
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Paris.Shopping : les marques parisiennes ont désormais leur place de marché

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13 déc. 2017

Sous la houlette de deux entrepreneurs français, le site marchand Paris.Shopping prend son envol cet hiver et entend s’imposer comme une marketplace sélectionnant des marques parisiennes mais aussi des concept-stores locaux, sans verser dans le cliché touristique.


L'e-shop profite des fêtes de fin d'année pour promouvoir son offre - Paris.Shopping


Début 2017, l’idée a germé dans l’esprit de Jérôme Dewavrin, consultant en stratégie digitale et petit-fils du fondateur de Vertbaudet, et Kevin Tayebaly, ex-directeur des partenariats chez Groupon. Ils ont été rejoints au printemps par les Galeries Lafayette, qui ont pris une part minoritaire dans la société, et ont enregistré le soutien de la ville de Paris et de la BPI. Au total, Paris.Shopping a levé près d’un million d’euros pour démarrer son activité.

Lancé progressivement depuis septembre, mais communiquant davantage en ce mois de décembre, avant les fêtes, le site référence une centaine de marques, parmi lesquelles Faguo, Basus, Jamini ou encore le Bijou Parisien, et de multimarques de la capitale (mode, beauté, déco, gastronomie), comme Fleux ou La Trésorerie.


Différents articles disponibles sur la marketplace - Paris.Shopping


"On capitalise sur la notoriété de Paris à travers le monde, pour faire connaître ces marques et créateurs de la capitale à l’international, mais l’on s’adresse aussi aux locaux qui n’ont pas le temps de se déplacer en magasin", expose le cofondateur Kevin Tayebaly. Le site met ainsi directement en relation clients et concept-stores ou marques, mais assure le service de livraison.

Estimant que leur concept peut s’adapter à de nombreuses grandes villes, les deux dirigeants nourrissent déjà des ambitions en dehors de Paris. Ils espèrent pouvoir préparer en 2018 et 2019 le lancement de places de marché pour les métropoles de New York ou Londres notamment, puisque "chaque ville possède un patrimoine créatif propre", atteste Kevin Tayebaly. Les fondateurs travaillent pour cela à la réalisation d’une seconde levée de fonds. 

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