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Paris, ses palaces prestigieux, ses capitaux étrangers

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7 nov. 2010

Nés à la fin du XIXe siècle, connus dans le monde entier pour leur art de vivre à la française, les palaces parisiens comme le Crillon sont presque tous détenus par des capitaux étrangers et cette internationalisation va se poursuivre avec l'arrivée des chaînes asiatiques.


Le Crillon à Paris.

Dominique Desseigne, le patron du groupe Lucien Barrière, aime à souligner que le Fouquet's, ouvert en 2006 sur les Champs-Elysées, est le dernier palace parisien à être encore sous pavillon français.

Palace emblématique de la place de la Concorde depuis sa création en 1909, le Crillon, qui va être cédé à des capitaux saoudiens, a été racheté en 2005 par la société américaine Starwood Capital au groupe français Taittinger et à la Société du Louvre. Le même Starwood a revendu cet été le Lutétia au groupe israélien Alrov.

Le George V, sur l'avenue du même nom a été racheté en 1996 par le prince saoudien Al-Walid et est géré par la chaîne canadienne Four Seasons. Entièrement refait, l'hôtel a rouvert en 1999.

Le Ritz, du nom de son fondateur César Ritz, ouvert en 1898 sur la place Vendôme, est la propriété du milliardaire égyptien Mohamed Al-Fayed.

Le Meurice, le plus ancien des palaces parisiens, créé rue de Rivoli en 1835, appartient depuis 1997 au groupe Dorchester du sultan du Bruneï, tout comme le Plaza-Athénée, inauguré en 1911.

Le Bristol, non loin de la présidence de la République, qui date de 1925, est détenu par le groupe allemand Oetker.

Aujourd'hui, les nouveaux entrants sur la place de Paris appartiennent tous à des capitaux asiatiques.

Le Royal Monceau, non loin de l'Arc de Triomphe, va être exploité par la chaîne singapourienne Raffles, les murs étant la propriété du fonds souverain du Qatar, Qatari Diar. Inauguré en 1928, il avait été fermé pour travaux en 2008 et doit rouvrir le 18 octobre.

Le Shangri-la, qui doit ouvrir en décembre place d'Iéna dans l'ancienne demeure du petit-neveu de Napoléon Bonaparte, avec vue sur la tour Eiffel, appartient à une chaîne contrôlée par une famille d'origine malaisienne.

Le Mandarin Oriental, prévu pour ouvrir à la mi-2011 près de la place Vendôme et des Tuileries, est un groupe hôtelier de prestige originaire de Hong Kong.

Enfin le dernier connu à ce jour, qui devrait ouvrir ses portes en 2012 en lieu et place de l'ancien centre de conférences internationales du ministère des Affaires étrangères, près de l'Arc de triomphe, appartient au groupe hôtelier de luxe hongkongais Peninsula.PARIS, 5 nov 2010 (AFP)

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