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Samaritaine : le maire "appuie" le principe d'une troisième expertise

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15 sept. 2005

PARIS, 15 sept 2005 (AFP) - Le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, a dit jeudi "appuyer" le principe d'une troisième expertise demandée par les syndicats sur les travaux à mener à La Samaritaine, lors d'une réunion avec l'intersyndicale, a déclaré à l'AFP un porte-parole de la mairie.


Bertrand Delanoë, maire de Paris - Photo : Jack Guez

La direction de la Samaritaine a annoncé le 19 juillet la fermeture totale du grand magasin, qui emploie quelque 1.400 salariés et démonstrateurs de maison de marque, pour "cinq à six ans de travaux" de sécurité.

Les syndicats estiment eux que les travaux de sécurité pourraient être menés par étapes, permettant de maintenir l'activité de la "Samar" et la préservation des emplois.

M. Delanoë "a pris acte que les deux expertises (celle de la direction et celle du comité d'entreprise) sont à ce jour contradictoires, que la direction a fondé sa décision sur son expertise tandis que les syndicats font référence à la leur", a déclaré à l'AFP un porte-parole de la Mairie.

"Il appuie le principe d'une expertise neutre, techniquement irréprochable et qui pourrait s'imposer à tous comme base de travail", a-t-il ajouté, précisant que la ville "n'avait pas qualité pour en être le commanditaire".

Par ailleurs, le maire a déclaré qu'il "ne cèderait pas sur la vocation commerciale" de la Samaritaine, a souligné le porte-parole. Il a précisé que les cinq grands magasins parisiens (Bon marché, Samaritaine, Galerie Lafayette, BHV et Printemps) étaient placés en zones commerciales, excluant toute autre activité, hôtelière ou autre.

Les syndicats se sont eux félicités de "l'engagement du maire à soutenir leur demande de contre-expertise", a déclaré à l'AFP Madeleine Charton (CGT).

Avant la réunion, une centaine de salariés de la Samaritaine a défilé jeudi du magasin du Pont Neuf à la mairie de Paris où ils ont distribué des tracts exigeant un réel plan social.

Les syndicats ont rejeté les première propositions de reclassement présentées en comité d'entreprise le 8 septembre, exigeant des garanties pour tous, y compris pour les démonstrateurs des marques hébergées par la Samaritaine.

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