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26 oct. 2018
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Somewhere, en redressement judiciaire, cherche des repreneurs

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26 oct. 2018

Face au déclin de ses ventes, la direction de Somewhere décidait de solliciter en février 2018 une procédure de sauvegarde pour la marque-enseigne, afin d’encadrer au mieux sa relance et de bâtir un plan de continuation. Quelques mois plus tard, le 27 juin 2018, c’est finalement le placement en redressement judiciaire qui a été décidé devant le tribunal de commerce de Lille. Et ce afin de trouver des acquéreurs.


La boutique parisienne est située rue du commerce, dans le 15e arrondissement. - Somewhere


Née en 1993, Somewhere avait été vendue en 2011 par Redcats (pôle vente à distance de PPR à l’époque) à des dirigeants du groupe, Dominique Giusiano et Philippe Defontaine. Depuis lors, elle a peiné à faire connaître son évolution vers une mode plus durable initiée par les nouveaux propriétaires, tant aux clients qu’aux acheteurs wholesale qu’elle démarche depuis 2014.

« Nous avons sollicité le redressement judiciaire pour se donner une alternative car la sauvegarde ne permet pas de céder des actifs au cas par cas. Nous avons maintenant deux options : soit la revente globale à un repreneur, ou un investisseur, soit uniquement la cession de boutiques indépendamment de la marque », détaille Dominique Guisiano. Le réseau de Somewhere, qui comptait une vingtaine de points de vente au moment de la reprise, réunit aujourd’hui neuf magasins en France.

Ayant son siège à Villeneuve-d’Asq et son bureau de création à Paris, la marque propose une mode masculine et féminine à l’esprit casual et à l’empreinte écoresponsable, puisque 30 % de l’offre est réalisée en matières recyclées ou biologiques. Les prix ayant augmenté pour assumer ce choix et la clientèle visée étant davantage CSP +.

L’entreprise, qui emploie près de 60 salariés, a réalisé en 2017 (sur une période de 15 mois) un chiffre d’affaires de 7,2 millions d’euros. Son dirigeant confie qu’il lui reste encore de la trésorerie pour tenir à moyen terme et poursuivre l’activité, la société n’étant pas en cessation de paiements. « Nous manquons de capitaux, et, pour redynamiser l’activité de la marque, il est nécessaire de relancer sa notoriété, d’investir en communication », exprime le dirigeant. D’ici février, où le tribunal doit se pencher à nouveau sur le cas Somewhere, il espère avoir suscité l’intérêt de repreneurs, épaulé par un administrateur judiciaire.  

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